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fls et langues du monde
8 avril 2015

A LA MANIERE D'EGLAL ERRERA : LES PREMIERS JOURS, RECOMPOSITION par MIA

 

Je n’oublie pas

J’ai treize ans et je crois que demain sera le jour le plus important de ma vie. Demain ma vie vie d’Onceste va se terminer et celle d’Enghien va commencer. Je vais retrouver ma famille, je suis contente.

Nous quittons la Roumanie, nous partons pour toujours.

C’est la nuit. On entend mon chien Lisa qui fait du bruit, qui joue à la balle et qui me regarde avec des yeux tristes.

J’espère que  ne vais pas oublier le roumain, ni les grands-parents, ni les amis, ni mon village, ni ma cousine Iona qui est si gentille.

Donc, je ne dors pas. Je me plante au milieu du salon. Puis lentement, je tourne sur moi-même : le corridor et à gauche du corridor la chambre de ma mère. A droite de la chambre, le tableau et au-dessous le canapé et le grand tapis marron et blanc ; sur le tapis, la grande table avec des chaises. J’ouvre la fenêtre et j’entends les grillons qui chantent. Je crois qu’ils chantent nu pleca, nu pleca : « ne pars pas, ne pars pas. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Je n’oublie pas

J’ai treize ans et je crois que demain sera le jour le plus important de ma vie. Demain ma vie vie d’Onceste va se terminer et celle d’Enghien va commencer. Je vais retrouver ma famille, je suis contente.

Nous quittons la Roumanie, nous partons pour toujours.

C’est la nuit. On entend mon chien Lisa qui fait du bruit, qui joue à la balle et qui me regarde avec des yeux tristes.

J’espère que  ne vais pas oublier le roumain, ni les grands-parents, ni les amis, ni mon village, ni ma cousine Iona qui est si gentille.

Donc, je ne dors pas. Je me plante au milieu du salon. Puis lentement, je tourne sur moi-même : le corridor et à gauche du corridor la chambre de ma mère. A droite de la chambre, le tableau et au-dessous le canapé et le grand tapis marron et blanc ; sur le tapis, la grande table avec des chaises. J’ouvre la fenêtre et j’entends les grillons qui chantent. Je crois qu’ils chantent nu pleca, nu pleca : « ne pars pas, ne pars pas. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Je n’oublie pas

J’ai treize ans et je crois que demain sera le jour le plus important de ma vie. Demain ma vie vie d’Onceste va se terminer et celle d’Enghien va commencer. Je vais retrouver ma famille, je suis contente.

Nous quittons la Roumanie, nous partons pour toujours.

C’est la nuit. On entend mon chien Lisa qui fait du bruit, qui joue à la balle et qui me regarde avec des yeux tristes.

J’espère que  ne vais pas oublier le roumain, ni les grands-parents, ni les amis, ni mon village, ni ma cousine Iona qui est si gentille.

Donc, je ne dors pas. Je me plante au milieu du salon. Puis lentement, je tourne sur moi-même : le corridor et à gauche du corridor la chambre de ma mère. A droite de la chambre, le tableau et au-dessous le canapé et le grand tapis marron et blanc ; sur le tapis, la grande table avec des chaises. J’ouvre la fenêtre et j’entends les grillons qui chantent. Je crois qu’ils chantent nu pleca, nu pleca : « ne pars pas, ne pars pas. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Je n’oublie pas

J’ai treize ans et je crois que demain sera le jour le plus important de ma vie. Demain ma vie vie d’Onceste va se terminer et celle d’Enghien va commencer. Je vais retrouver ma famille, je suis contente.

Nous quittons la Roumanie, nous partons pour toujours.

C’est la nuit. On entend mon chien Lisa qui fait du bruit, qui joue à la balle et qui me regarde avec des yeux tristes.

J’espère que  je ne vais pas oublier le roumain, ni les grands-parents, ni les amis, ni mon village, ni ma cousine Iona qui est si gentille.

Donc, je ne dors pas. Je me plante au milieu du salon. Puis lentement, je tourne sur moi-même : le corridor et à gauche du corridor la chambre de ma mère. A droite de la chambre, le tableau et au-dessous le canapé et le grand tapis marron et blanc ; sur le tapis, la grande table avec des chaises. J’ouvre la fenêtre et j’entends les grillons qui chantent. Je crois qu’ils chantent nu pleca, nu pleca : « ne pars pas, ne pars pas. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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